Toi que j’aime dans l’infini, l’absolu, l’éternel,
Ma vision de ta beauté est-elle réelle ?
Suis-je trompé par une facétieuse entité supérieure,
Dont naissent à la fois mon bonheur et mon malheur ?
Ris-tu de mes rêveries, en souffres-tu ?
Me dis-je, songeant à un dialogue inconnu.
Cette question, depuis longtemps, me tue,
Craignant que sa réponse, à jamais, ne m’exténue.
Perdant toute idée de bonheur,
Ressassant en boucle mes erreurs,
Je désespère de te voir un jour me sourire,
Et t’imagine lisant ces lignes et en rire.
Faites que ma vérité ne soit pas fausse,
Tsukuyomi, j’ai déjà combattu cette cause.
Dément cette hésitation, viens à mon secours,
Toi que j’ai aimé, aime et aimera, toujours.